Comment l’engagement façonne nos choix et actions.
Plongez dans les méandres de la théorie de l’engagement, un concept fascinant qui explore comment nos promesses, nos actes, même minimes, façonnent profondément nos croyances et nos comportements futurs. Cet article dévoile les rouages secrets derrière nos engagements et comment ils peuvent être utilisés, parfois à notre insu, pour influencer nos décisions et notre perception du monde. Rejoignez-nous dans cette exploration psychologique et partagez vos expériences. Votre interaction enrichit le débat et soutient notre travail. Découvrez, interagissez, et laissez-vous inspirer pour naviguer dans vos propres engagements avec une nouvelle perspective.
I : Les mécanismes de l’engagement.
Les mécanismes de manipulation psychologiques fondée sur l’engagement concernent :
- “Le-pied-dans-la-porte” (A).
- “La-porte-au-nez” (B).
- “Le-coup-sous-la-ceinture“.(C).
Chacune de ses trois techniques dispose d’un certain nombre de variantes.
A. Le pied-dans-la-porte.
“Le-pied-dans-la-porte” comporte deux variantes :
- Avec demande explicite.
- Avec demande implicite.
B. Le porte-au-nez.
“La-porte-au-nez” ne comporte pas de variante.
C. Le coup-sous-la-ceinture.
“Le-coup-sous-la-ceinture” comporte deux variantes :
- Avec refus initial.
- Avec acceptation initiale : avec mensonge sur les inconvénients ou sur les avantages.
Ce qui fait que le manipulateur dispose d’un certain nombre de technique à sa disposition pour provoquer un certains de type de comportement chez les gens.
Toutefois, il faut savoir qu’il existe un certain nombre de conditions à remplir pour réaliser les techniques liées à l’engagement. Elles sont communes aux trois techniques et à leurs variantes. Il faut absolument en tenir compte pour réussir à manipuler avec efficacité.
II : Les conditions de l’engagement.
Il existe six conditions :
- Le nombre de comportements (A).
- L’importance du comportement (B).
- La caractère explicite du comportement (C).
- Le caractère public du comportement (D).
- Le caractère irrévocable du comportement (E).
- La liberté du choix (F).
A. Le nombre de comportements.
La répétition de l’acte est un critère important pour permettre la manipulation mentale. On est d’autant plus engagé si on répète plusieurs fois un même acte, que l’on est d’accord plusieurs oui de suite. Cela augmente les chances d’obtenir gain de cause pour le manipulateur.
B. L’importance du comportement.
Il faut tenir compte des conséquences et du coût de l’acte.
Le manipulateur doit essayer de donner l’impression à la personne que ce qu’il fait est important. Si l’acte est sans importance pour lui, il pourra changer d’avis sans conséquence. Par exemple, si l’acte vise quelque chose auquel la personne croit (but écologique, protection de l’enfance, etc). De même, le sujet doit pouvoir espérer obtenir des avantages financiers, une valorisation sociale, un renforcement de son ego, etc.
De même, les gens se sentent engagés, si l’acte est coûteux, alors qu’ils ne le sont pas s’il n’est pas coûteux. Il faut donc rendre l’acte le plus coûteux possible. Coûteux en argent, coûteux en temps, etc.
C. Le caractère explicite du comportement.
Le caractère explicite de l’acte est très important. La personne doit exprimer une opinion tranchée.
D. Le caractère public de l’acte.
La personne doit exprimer son accord en public.
E. Le caractère irrévocable du comportement.
Le caractère irrévocable de l’acte doit être mis en avant. Cela veut dire qu’une fois engagée on ne peut plus revenir en arrière ou contester son engagement.
F. La liberté du choix.
La liberté du choix est importante. Il faut que la personne se sente libre de ce qu’elle a fait. Si elle a le sentiment qu’elle a été contraint, elle pourra décider de revenir sur son choix. Cela signifie qu’elle ne doit jamais prendre conscience que son choix a été orientée par une technique de manipulation mentale. C’est aussi pour cela que j’ai écrit cette série d’articles, car faire comprendre comment les gens sont manipulées par les hommes politiques, permet de rendre sa liberté de choix aux citoyens.
Il faut également tenir compte de la distinction importante en psychologie sociale entre motifs interne et motifs externe.
Le motif est interne lorsqu’il vient de la personne elle-même, il est externe lorsque qu’il s’agit d’une pression extérieure.
Si le sujet donne des justifications internes à son acte, il ne reviendra pas sur son choix, car il considère que c’est sa décision, qu’il la prise dans son intérêt.
En revanche, s’il estime que son choix est dû à une pression externe, il pourra revenir dessus.
Il est donc important de toujours faire en sorte que la personne invoque des motifs internes pour son choix.
Votre voyage à travers la théorie de l’engagement s’achève, mais c’est ici que la conversation commence. Partagez vos réflexions et expériences en commentant ci-dessous. Soutenez notre travail en cliquant sur les publicités, en vous abonnant à nos réseaux sociaux, en explorant nos ouvrages, ou en faisant un don via PayPal. Votre engagement nous aide à continuer à fournir un contenu de qualité et à explorer de nouvelles perspectives ensemble. Merci de faire partie de notre communauté et de contribuer à notre exploration collective.
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